Tous types d’habits, généralement distribués par des associations.
Exemple(s) -
"C’est compliqué, ils veulent choisir les vêtements qui leur plaisent" (Vestiaire, Centre de premier accueil, porte de la Chapelle, janvier 2018).
"c’est un des premiers mots en arabe que j’ai appris "malabis", l’habillement" (Bénévole de Caritas, Vintimille, juillet 2020).
"kabi kabar jungal mien ache ache jumper k taqseem hota ta aur sham ko wapas blaik market mien bej dete" (UR) - Parfois dans la distribution il y avait de bonnes vestes qui étaient revendues le soir au marché informel.
Commentaire -
Dans un campement tel que la "Jungle de Calais", les vêtements ou une partie (pantalon, blouson, gants) sont accessibles par trois moyens principaux : les distributions des associations qui les amènent vers les exilés et en assurent l’organisation avec des jours et des dates ; les vestiaires de ces associations, dans lesquels l’exilé se rend ; l’achat, notamment dans les marchés informels des camps et campements.
Les dons d’habits posent parfois des problèmes : tel tee-shirt avec une inscription assez vulgaire ou inappropriée donné à un homme âgé ou à une très jeune fille... une bénévole explique faire un tri délibéré, afin d’éviter "d’humilier les exilés" (Vintimille, été 2020).
Les exilés soudanais utilisent le terme de "hidoum" pour désigner les vêtements.
Outre les économies morales des dons humanitaires, marchandes des reventes dans les campements pour mobiliser quelques ressources monétaires, les vêtements ont un rôle majeur dans le "social passing", le fait de passer inaperçu, de se fondre dans la foule, d’éviter d’être remarqué ou stigmatisé aux frontières. Des vêtements spécifiques portent cette charge d’anonymat mondialisé : sweat à capuche, sneakers à la frontière franco-italienne, bermuda, tee-shirt propre, serviette de bain. Une valise de vêtements propres est par exemple disponible à la halte solidaire près de la frontière haute de Grimaldi (frontière franco-italienne, été 2020).
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habits
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habs
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hidoum
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jumper
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jumper
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kali
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libass
Dans un campement tel que la "Jungle de Calais", les vêtements ou une partie (pantalon, blouson, gants) sont accessibles par trois moyens principaux : les distributions des associations qui les amènent vers les exilés et en assurent l’organisation avec des jours et des dates ; les vestiaires de ces associations, dans lesquels l’exilé se rend ; l’achat, notamment dans les marchés informels des camps et campements.
Les dons d’habits posent parfois des problèmes : tel tee-shirt avec une inscription assez vulgaire ou inappropriée donné à un homme âgé ou à une très jeune fille... une bénévole explique faire un tri délibéré, afin d’éviter "d’humilier les exilés" (Vintimille, été 2020).
Les exilés soudanais utilisent le terme de "hidoum" pour désigner les vêtements.
Outre les économies morales des dons humanitaires, marchandes des reventes dans les campements pour mobiliser quelques ressources monétaires, les vêtements ont un rôle majeur dans le "social passing", le fait de passer inaperçu, de se fondre dans la foule, d’éviter d’être remarqué ou stigmatisé aux frontières. Des vêtements spécifiques portent cette charge d’anonymat mondialisé : sweat à capuche, sneakers à la frontière franco-italienne, bermuda, tee-shirt propre, serviette de bain. Une valise de vêtements propres est par exemple disponible à la halte solidaire près de la frontière haute de Grimaldi (frontière franco-italienne, été 2020).
Voir aussi Chaussures.